التحكم في الجائحة الصحية اولا ثم الاهتمام بمحددات التنمية من الرأسمال البشري و المؤسساتي بعد الازمة
التحكم في الجائحة الصحية اولا ثم الاهتمام بمحددات التنمية من الرأسمال البشري و المؤسساتي بعد الازمة.
Maitriser la pandémie sanitaire pendant covid-19 avant de se focaliser sur les piliers de développement en capital humain et institutionnel en post-crise.
Il est aujourd’hui clair, que notre pays est face à une énorme crise sur tous les plans, et qui n’est jamais vue de l’histoire et qui pourrait bouleverser le système économique mondial actuel. D’ailleurs, la pandémie covid-19 a perturbé presque tous les secteurs selon les degrés de sensibilités au choc, cependant les efforts et les réactions anticipés par les décideurs marocains (la politique budgétaire, monétaire, et aussi social ou inclusive…), sous le haut patronage et la surveillance continue de SM ont permis jusqu’à présent d’atténuer les dégâts et d’alléger la souffrance et maintenir la stabilité au moins à court terme. Ainsi, dans le cadre, des initiatives d’appel à contribution pour la phase après-covid-19, surtout de la parte du parti politique RNI, et également de la commission du nouveau modèle de développement, permettez-moi d’apporter ma modeste valeur ajoutée dans ce mode de concertation volontaire.
Certes, dans ce discours d’après-corona et les actions concrètes de solidarité et de générosité prouvés par les nationaux marocains, et le recours à la ligne de précaution et de liquidé (3 milliards dollar), presque tous les marocains sont optimistes de la fin de la crise, ce qui signifie un sentiment de confiance institutionnelle. Cependant pour être honnête avec vous et face à certains comportements non citoyens, il est trop tôt de parler de la fin de la crise. Il est plutôt préférable de renforcer des efforts pour lutter et combattre l’étiologie principale difficilement incontrôlable, avant d’imaginer la fin de la crise. En effet, l’ennemi est toujours présent, et les dommages ne sont pas encore quantifiables qu’après avoir gagné la bataille finale contre l’invisible très intelligent, ayant l’esprit d’innovation et de mutation permanente. Donc permettez-moi d’orienter la réflexion vers comment mieux vivre avec covid-19 avec moins de dommages (sociaux et économiques) et plus de productivité? Et comment utiliser les fonds alloués et éventuellement consacrés avec efficience et transparence?
Les mesures prises aujourd’hui au profit des indigents sont très favorables pour garder la confiance à court terme, néanmoins le contexte de récession économique féroce mondiale (le scenario le plus optimiste selon OMC prévoit une chute des échanges mondiaux de 13% à 33%), la vulnérabilité inquiétante des indicateurs macroéconomiques, et la conjecture défavorable des principaux partenaires européens, exigent plus de sincérité et d’honnêteté avec les marocains. En effet, le redémarrage de l’activité économique sera très difficile, lent, et progressif même avec le scénario le plus optimiste (c.-à-d. le réveil au 20 avril avec l’information que le covid-19 été une caméra cachée et demeure une réalité uniquement à l’extérieur du pays). D’ailleurs, toutes les prévisions confirment la persistance de la propagation du virus au niveau international ce qui impactera fortement la demande extérieure et la dégradation des secteurs hautement et moyennement sensibles (IDE-Tourisme-TRE…). En revanche, il est fortement possible de bénéficier de la situation privilégiée et la maitrise locale de la pandémie en vue d’augmenter nos habiletés de production des biens médicaux à forte demande internationale (respirateurs, bavettes, agroalimentaire…) afin de renforcer les liens économiques et diplomatiques avec les pays africains, et améliorer la notoriété du Maroc comme leader.
Dans l’optique de renforcer notre immunité, et d’orienter les efforts du gouvernement vers la reprise et l’évaluation post-covid, il est primordial de privilégier à ce moment l’approche sanitaire et sécuritaire pour contrôler la pandémie, avant d’adopter l’approche des droits de l’homme et même la sécurité alimentaire. (Car le besoin de vivre et de respirer est hautement classé sur le besoin de manger ou de se promener, la vision du leader chinois ayant privilégié l’intérêt général sur l’intérêt personnel est un exemple réussi de gestion de cette épidémie). Il faut être conscient que notre pays a sacrifice son économie pour maitriser la pandémie, est c’est un choix stratégique réussi à condition d’annuler l’apparition des nouveaux dans certaines zones stratégiques et démarrer la reprise économique à la fin du confinement. Sauf cette condition notre pays sera confronté à un choix très difficile en 20 mai, entre laisser tomber et sauver l’activité économique et les préoccupations sociales immédiates. (Car le comportement égoïste de certains aggrave la situation économique et sociale de l’ensemble du pays et rende inefficace et irrationnelle la situation de confinement).
Il est temps d’agir sur le capital et qualité institutionnelle, il faut éliminer un ensemble d’institutions formelles sans aucune valeur ajoutée, il est exigé de réduire les coûts de transactions avec l’exploitation optimale du NTIC et l’économie de connaissance. En effet, la reconnaissance de tout le monde de la gestion efficace, efficiente, et rigoureuse de cette crise avec uniquement 5 ministres constitue un témoignage raisonnable. A cet égard en vue d’éviter le retard de ciblage des indigents, et des vulnérables, il est urgent d’accélérer l’activation du registre social unique, et la création d’un compte bancaire à zéro charges et minium exigé de services au profit de la population cible, tout en veillant au principe de rigueur et transparence maximale et de reddition aux comptes, et pénalités intolérables.
Il faut changer le modèle culturel et les mentalités. En effet, les conséquences des comportements des inconscients sont désastreuses au niveau économique (essayer d’imaginer l’énorme dépense possiblement évitable si intégration et engagement de tous avec zéro citoyen à la rue).
Adopter une approche participative pour responsabiliser les décideurs et les citoyens (surtout les jeunes) entre l’endettement qui aggrave nos comptes à long terme (dégrader notre réputation ou classement auprès des agences de notation et bailleurs de fonds) et la politique d’austérité de court terme. Le moment exige plus de redistribution des richesses dans l’optique de promouvoir des petites productions de richesses. Donc, il est nécessaire d’adopter un plan d’ajustement structurel volontaire sans honte ou obscurité, en réduisant les dépenses inutiles et orienter le budget vers les charges incompressibles, et agir progressivement sur les secteurs qui renforcent le capital humain et institutionnel (éducation, santé, et justice), et aussi les secteurs exportateurs des biens et services demandés actuellement (industrie locale…). Les constats de la pandémie vont certainement orienter les recommandations de la commission du développement vers ses secteurs clés. A cet égard, le dé-confinement peut constituer une vraie opportunité pour l’application de la régionalisation avancée avec motivation et reprise d’activité normale pour les villes exemplaires, et plus de restrictions pour certaines localités. Ainsi, la commission doit réfléchir aux possibilités de maintenir une certaine autonomie et autosuffisance économique à long terme au sein de chaque région.
Certes, la pandémie a fourni à chacun des leçons, est parmi lesquels l’indispensabilité de réunir nos capacités immunitaires face aux risques éventuels prochains, (un autre signal d’alarme est déclenché par un nouveau cas d’Ebola confirmé à 10 avril au Congo selon OMS), ce constat constitue une appel à la mise à jour et le regain d’intérêt au capital sanitaire, et surtout de la révision du parcours de confiance qui met en valeur les médecins par rapport aux autres catégories de santé (techniciens infirmiers,…).En effet, selon Dr Tedros le directeur d’OMS, le personnel infirmier est en première ligne du combat, et constitue la cheville ouvrière de tout système de santé, et fournit des services vitaux. Dans cette perspective, il est énormément intéressant de motiver le personnel sanitaire, pour réduire d’une parte la fuite des professionnels de santé vers l’extérieur suite aux motivations et promotion procurées (canada, Qatar,…), et aussi pour lutter contre la fuite vers d’autres secteurs extra-santé plus compétitives (ministre d’intérieur, d’économie et finance, de la justice, et de l’enseignement supérieur…).
Enfin, il faut admettre que chaque crise, constitue une nouvelle opportunité et facteur de changement, surtout avec l’émergence d’une nouvelle approche mondiale de pensée de mondialisatiation avec distanciation et intérêt privé de chaque pays. En effet un nouveau paradigme de nationalisation progressive des entreprises stratégiques en difficultés sera peut-être démarré (une nouvelle génération de new deal 2 du regain d’intérêt du rôle d’Etat) pour essayer d’absorber les effets économiques et sociaux, puisque selon OIT et OCDE des millions de nouveaux pauvres et nouvelles pertes d’emplois seront enregistrés très prochainement dans le monde. Face à ce constat, il est nécessaire de chercher des solutions pour aboutir à une croissance durable, pérenne et pas uniquement volatil ou amplifiée instantanément. Et dans ce cadre, il est envisageable de tirer les leçons des pays asiatiques (dragons ou miracles) ayant réussi suite aux 3 caractéristiques communes ( un niveau élevé d’épargne, et du capital humain et une stabilité macroéconomique élevée), surtout que dans ce contexte, il faut réduire au maximum la dépendance avec l’extérieur, puisque les bailleurs de fonds enregistrent un déficit de 1.34 trillions de dollars pour lutter uniquement contre la pandémie et ses effets sans tenir compte des fonds indispensables aux effets économiques et sociaux.
RADI Hassan :
Cadre en santé publique et chercheur en économie
Région Souss-Massa
Article très important il faut qu’il soit diffusé largement et expliqué par les médias., et encore faut il que les décideurs le
comprennent et acceptent de se remettre en question.
je partage vôtre vision mr Radi. Pour ma ma part, j’ajoute qu’il ne faut pas trop responsabiliser les citoyens et ne pas compter sur leur entière coopération pour limiter la propagation de l’epidemie, et instaurer des mesures de confinement plus strictes avec le soutient des autorités et pourquoi pas meme des FAR pour distribuer les provision et les moyens de survie a domicile. ce qui permettra de stoper l’epidemie, et sauver l’economie du pays. le vrai defit actuellement reste le controle de l’epidemie
تحية طيبة للأخ حسن اللذي يعد من الكوادرالصحية المثابرة فعلا المقال أشار الى مجموعة من النقاط المهمة.ربما المسؤولين يغيبونها في إدارتها لازمة كوفيد19. نتمنى من التجمعين اخد هذا المقال بعين الاعتبار.
تحية للاخ الكريم صراحة نفتخر بانتماء مثل هذه الكوادر لحزبنا فالمقال استشراف المستقبل وتطرق لكل الجوانب التي وجب اعطاؤها الأولوية خلال المرحلة المقبلة التي بلاسم ستكون صعبة على الاقتصاد الوطني
مقال غني. بالتوفيق
الحاجة الوحيدة لى نقدر نقولك اسي حسن هي الله اوفقك ويسخرلك